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La vie d’ALPHA

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Depuis 1998, à Nevers, des catholiques bénévoles invitent des personnes éloignées de l’église à une série de dîners gratuits et conviviaux pour les rapprocher de Dieu.

La parcours Alpha de Nevers accueille, au rythme de deux sessions par an, ceux qui s’interrogent sur le sens de la vie, les relations, la foi chrétienne ; c’est un lieu d’échange ouvert.

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« La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » nous dit le Pape François dans son exhortation apostolique « La Joie de l’Évangile ».
C’est cette joie profonde, des rencontres, des partages fraternels que l’équipe d’animation se propose d’expérimenter avec eux.

La force du parcours Alpha, c’est d’accueillir chacun avec ses questions :
né dans une famille catholique pratiquante, Alexandre a été au catéchisme puis s’est marié à l’Église. Mais un jour, se souvient-il, « je me suis rendu compte que le mot chrétien n’avait plus aucun sens pour moi, qu’est-ce que ça pouvait m’apporter d’être chrétien ? » Abandonnant toute pratique, ses nombreuses questions restent sans réponse.
« Au cours d’une soirée chez des amis, un des convives m’a remis un carton d’Invitation Alpha, et en lui parlant, j’apprends qu’il est responsable du parcours auquel il m’invite. Au fil des rencontres et des discussions, j’ai senti que les personnes qui m’environnaient avaient reçu quelque chose que je n’avais pas. J’ai décidé de participer à la première soirée du parcours sur le thème « Qui est Jésus ? ».
« Besoin de vider mon sac ! » Cette première étape s’avère difficile, et Alexandre réagit : « Face à l’enseignement et aux témoignages, j’ai vidé mon sac». Les questions fusent et les doutes s’immiscent.
Mais il revient et aux soirées suivantes, il continue d’interpeller son groupe : « A chaque retour de soirée, j’avais de nouvelles questions en tête, et pourtant je commençais à voir de plus en plus clair».
Alexandre participe au week-end plus par fidélité au parcours que par conviction. Jusqu’à la veillée du samedi soir où il refuse la réconciliation : « le sacrement de réconciliation, c’était trop ancien pour moi. Je me suis donc rendu dans un temps de prière des frères où j’ai reçu un texte sur la miséricorde de Dieu ».
C’est donc finalement auprès d’un prêtre qu’Alexandre vivra un temps de conversion intense : « Une œuvre de la miséricorde sur ma vie, une expérience très forte de l’amour de Dieu et un appel à le rencontrer chaque jour. »
Le 25 septembre plus de 700 dîners ont été organisés en France.
Un dîner peut changer la vie !