Journée des Laïcs En Mission Ecclésiale (LEME)

Le jeudi 11 février, les laïcs en mission ecclésiale étaient invités par le père Brac de la Perrière et le père Montagnon, à se souvenir de leur propre appel en responsabilité. Qui les avaient invités à se rendre disponibles, à quel moment de leur vie, à partir de quel lieu d’Église ?
Il est apparu que la confiance qu’ils avaient dans la personne qui les appelait a constitué un élément important de leur réponse : « Si tu me demandes de faire ceci ou cela, c’est que tu penses que je saurai le faire… » Parfois des appels ont pu surprendre l’un ou l’autre « je m’intéressais à la transmission de la foi et on m’a demandé de travailler à la communication… ». Finalement, les personnes présentes ont estimé que ces appels inattendus leur ont permis de se renouveler. Il a été noté que le temps du discernement est un moment qu’il est important de vivre à plusieurs, même si la décision se prend, seul.

Les LEME se sont également posés la question du repérage de la personne susceptible de prendre des responsabilités. Il faut repérer ses charismes pour nos projets et aussi pour ce qu’elle peut réaliser au-delà de nos projets. Pour ce faire, il est important de travailler en collaboration avec les prêtres dans les paroisses ou les services. Les grands jeunes ou les jeunes parents sont beaucoup sollicités et ont peu de temps, il est intéressant de leur faire des demandes ponctuelles, peut-être que certains, parmi eux, voudront s’engager davantage, il faut leur laisser du temps. Les jeunes retraités sont parfois à la recherche d’une activité bénévole, il faut savoir les repérer et les appeler ; les tâches sont variées et chacun a une place dans le service de l’Église. Il est bon de constituer des équipes et, éventuellement de leur proposer une formation. Quelques LEME ont évoqué leur passage par « Chemin d’Église » ou le SFLEN, Service de Formation des Laïcs de l’Église Nivernaise, qui, dans les années 90, proposait à la fois une formation spirituelle et une découverte de la réalité de l’Église locale. D’autres ont suivi des formations beaucoup plus soutenues, par exemple, à l’IER, Institut d’Études Religieuses, à Paris, qui assure une formation initiale en théologie pour goûter la joie de croire, vivre une expérience d’Église et éventuellement se préparer pour un service. Il existe également des formations à distance pour lesquelles il est bon de travailler, localement, en petits groupes.

Cette rencontre a été l’occasion de rencontrer des LEME heureux dans leur mission et prêts à agrandir le cercle des ouvriers pour la moisson. La question du renouvellement des personnes reste posée, à chacun de montrer la face dynamique et appelante de notre Église.
Annick Rougier