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Visite de la partenaire CCFD-TS 58

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Le CCFD-TS 58 a accueilli, pendant le Carême,  Nomonde  Nkosi : partenaire venant d’Afrique du Sud, bénévole dans  l’association WAMANUA, luttant pour les droits des femmes affectées par les extractions minières.

Elle a été accueillie pendant 5 jours où elle a pu découvrir Nevers et ses environs. Elle a également rencontré des acteurs locaux travaillant sur des problématiques proches de celles de son association.

Ainsi, elle a eu un entretien avec Eve Bruno, responsable du CIDFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et de la Famille), association qui effectue un travail important pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes. Nomonde a été surprise de retrouver dans un pays occidental des problèmes existant en Afrique du Sud.

Nous l’avons emmenée à la rencontre de notre exploitation de ressource naturelle locale à savoir dans une forêt où Christian Vieux  (agent ONF) lui a expliqué la filière bois en France et notamment la gestion durable des forêts. Elle a été étonnée d’apprend026 forêt nivernaise avec Christian Vieux Affichage Web grand formatre que le bois exploité en France est envoyé dans des pays asiatique (ex : la Chine) pour être transformé en meubles exportés vers l’Europe.

L’environnement, la gestion des déchets, la qualité de l’eau  étant  des préoccupations de son association, nous lui avons proposé une visite de l’incinérateur de Fourchambault ainsi que de la station d’épuration. Les stations d’épuration n’existant pas dans sa région, Nomonde ne pensait pas que l’on puisse rejeter dans l’environnement de l’eau propre mais non potable.

Sur la thématique des exploitations de minerai et de leur pollution, Nomonde a pu rencontrer M. et Mme Martin, co-fondateurs d’un collecti023 au Journal du Centre Affichage Web grand formatf à Imphy qui se bat contre la pollution aux poussières toxiques que l’on retrouve dans l’atmosphère via le transport des déchets de la sidérurgie. Cette rencontre a été très marquante pour Nomonde qui a constaté que les affections liées à l’extraction minière n’étaient malheureusement pas l’apanage des pays « du Sud ».

Enfin, le temps fort de ce court séjour a été la soirée- débat du 9 mars au cours de laquelle Nomonde a développé les problématiques auxquelles son association est confrontée ainsi que les actions de cette dernière. Un long temps d’échange a permis à chacun de pouvoir interroger Nomonde sur ses actions, son avenir, ses espoirs et plus généralement sur son pays, l’Afrique du Sud.

Nourrie de toutes ses rencontres, Nomonde a poursuivi son séjour en France en Saône et Loire.

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