Pèlerinage des prêtres à Rome

Durant cinq jours, du 2 au 8 octobre, quelques prêtres du diocèse de Nevers avec leur évêque ont vécu à Rome une démarche jubilaire de l’Année Sainte de la Miséricorde : passage des quatre portes saintes et célébration du sacrement de la réconciliation.
– à Saint Jean du Latran, cathédrale de Rome, la « Mère et Tête de toutes les Églises de la ville et du monde » (inscription sur la façade) pour raviver notre communion avec toutes les Églises et avec l’Eglise de Rome dont le pape François, successeur de Pierre, est l’évêque. En commençant par le baptistère du Latran, nous avons fait mémoire de notre baptême, point de départ de notre vie de disciple

– à Sainte-Marie Majeure pour nous rappeler que Marie est la première à avoir accueilli pleinement la Miséricorde du Seigneur. Mère de Dieu, Marie est aussi Mère de l’Église.
– deux autres passages ont profondément marqué le pèlerinage : la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre avec le renouvellement des promesses de notre ordination et la célébration de l’eucharistie sur la tombe de Pierre et la Porte Sainte de la basilique Saint-Paul pour prier sur la tombe de Paul. Pierre et Paul, colonnes de l’Église, tous deux saisis par la Miséricorde du Seigneur.

La retraite spirituelle prêchée par François aux prêtres en juin dernier a nourri notre méditation. Il disait : « Cela peut nous faire du bien de contempler ceux qui se sont laissés recréer le cœur par la miséricorde et d’observer dans quel ‘réceptacle’ ils l’ont reçue. Paul la reçoit dans le réceptacle dur et inflexible de son jugement… La miséricorde le transforme… Pierre reçoit la miséricorde dans sa présomption d’homme de bon sens… Ce Pierre a été guéri de la plus profonde blessure qu’il puisse y avoir, celle de renier un ami… ».

Avec Mgr Sarah

Ce pèlerinage a été l’occasion de nous ouvrir à l’Église universelle : rencontres à la congrégation pour le culte et les sacrements, aux conseils pontificaux pour ‘l’évangélisation’ et ‘les textes législatifs’.
Riches jours, particulièrement émouvants pour nos frères Michel et Albert qui découvraient Rome. Des jours vécus simplement en disciples du Christ comme prêtres désireux de se laisser saisir par la Miséricorde et d’en être les ministres.

Merci au père Sébastien d’avoir porté la préparation de cette belle démarche.

Yves Sauvant