Actualités

Messe de l’été à Changy (paroisse de Brinon)

Revoici l’été et avec lui le retour des traditionnelles “messes de l’été” dans de toutes petites églises qui ne voient en général se dérouler qu’une à deux messes par an… et parfois moins ! Parfois, l’église en question n’est que la chapelle d’un hameau et c’est le cas aujourd’hui, dimanche 16 juillet, avec la chapelle Saint Jacques le Majeur de Changy, petit hameau de la commune de Chevannes-Changy.

Existant déjà au XIe siècle, cette chapelle faisait partie d’une paroisse qui dépendait  d’Auxerre.
Elle est en effet située sur le chemin des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle.
Son plan est carré, son clocher-porche en saillie.

Point de cloches électrifiées – d’ailleurs, il n’y a pas d’électricité dans l’église mais cela ne fait pas défaut dans une si belle matinée d’été – et ce sont les enfants assistant à l’office qui se chargent avec une joie non dissimulée de sonner son unique cloche en bronze de 1668, au son inimitable.

Et comme chaque année aussi, c’est le père Loick BELAN, du diocèse de Versailles, qui nous gratifie de sa lumineuse présence. Il nous fait part de sa joie de dire la messe dans de si petites églises et de retrouver des paroissiens animés par un tel désir de se retrouver le dimanche.
Venu de Brassy où il est en vacances, il a un immense plaisir à parcourir la belle campagne nivernaise, parsemée de tant de calvaires.

Dans son homélie, le père BELAN insiste sur la continuation de l’oeuvre de Dieu  : le Christ est Dieu qui parle, notamment ce dimanche avec la parabole du semeur : profitez des vacances pour porter louange à Dieu, lui rendre grâce pour tout ce que l’on a reçu.

Rendre grâce… Eucharistie
La Consécration est un grand moment de recueillement dans cette petite chapelle.

 

Le père  est ravi de bénir le pain, quelque chose qu’il n’a pas fait depuis très longtemps !

Après la bénédiction et les annonces de la semaine, l’assistance chante “Que vive mon âme à te louer”, un chant qui est bien dans la tonalité de l’homélie de ce jour.

Le partage du pain béni est l’occasion de poursuivre la célébration par un long échange convivial entre le prêtre et les paroissiens