Site web du diocèse : 7 années de fonctionnement déjà !

Suite à notre dernier article sur la mise en place des principes de la RGPD, sur la sureté et la maîtrise des données personnelles au sein du diocèse, l’équipe web du diocèse continue de tirer les enseignements de ces dernières années sur la mise en place et l’exploitation de ses dispositifs web et digitaux. Parmi ceux-ci, le principal reste le site internet du diocèse.

En effet, lancé le lundi 2 avril 2012, en même temps que les réseaux Twitter et Facebook du diocèse, le site actuel a maintenant 7 années d’existence. Il nous permet de tirer de nombreux enseignements sur la vie catholique dans la Nièvre “digitale”.

Fréquentation du site web

Une fréquentation en forte hausse …

En 7 ans, la fréquentation du site a augmenté de 1081% en 7 ans,  passant de 3592 visiteurs par mois en 2012 à 38855 en 2018. Le nombre de pages visitées est lui passé de 28 559 à 190 359, soit 660% d’augmentation.
Ces augmentations s’expliquent par la mise en place du Système WordPress en 2012 par l’équipe web du diocèse (à l’époque Patrick Marchand et Jean Boyancé). Ce système permet de gérer un site web complexe, de façon très optimisée, notamment en mettant en place une stratégie “contributeurs” très efficace : chaque membre de paroisses, services ou mouvement peut se connecter au site du diocèse au moyen d’un compte “contributeur” et poster des actualités pour promouvoir son organisation.

mais un taux de visite en chute.

Il est également interessant de que, si le nombre de visiteurs augmente, les nombres de pages vues et de pages par visite, eux stagnent voire diminuent. Cela provient d’une explication simple : en 2014, la navigation et les menus du site ont été refondus pour permettre un accès plus rapide à l’information. Le nombre de clics pour accéder à une page a donc diminué, et par conséquent le nombre de pages vues et de pages par visites. Dans ce cas, cela veut donc dire que l’accès à l’information est donc plus rapide et plus facile.

Une démographie équilibrée …

Les tranches d’âges des visiteurs du site sont très équilibrées. Les 18-44 ans cumulent 50% des visites, et les 54-65 ans et plus les 50% restants. Ces chiffres indiquent à priori une attractivité relativement bien partagée selon les tranches d’âges.

mais une parité à conquérir.

Le ratio femmes / hommes des visiteurs du site penche fortement en faveur des femmes avec une représentation de plus de 60% de femmes. Ce chiffre peut s’expliquer par une plus forte sensibilité spirituelle des femmes (“les Sentinelles de l’Invisible !” selon le pape Jean-Paul 2) mais sans doutes également un engagement plus fort au sein de l’Eglise notamment du bénévolat, ou encore une prise en charges de démarches administratives liées a la distribution des sacrements (actes). Il reste difficile de tirer des conclusions strictes sur ce point, mais l’indicateur reste interessant.

Appareils mobiles

Enfin, la dernière donnée d’intérêt sur la fréquentation du site du diocèse de Nevers reste les appareils utilisés par les visiteurs. On remarque la forte proportion d’appareils mobiles et tablettes, à presque 45%. Cela indique une consommation du contenu du site par les visiteurs en déplacement, mais également une part d’utilisateurs nomades, a priori sur les tranches d’âges inférieures.

Centres d’intérêt

Le top 6 sections du site ayant le plus d’affluence sont :

1. les paroisses à 32%
2. les actualités à 28%
3. le diocèse à 15%
4. Les services à 6%
5. Les sacrements (“étapes de la vie”) à 4%
6. L’agenda à 2%
7. Les mouvements à 2%
8. Les médias à 1%
9. Les contacts à 1%
10. Les jeunes à 1%
11. Les dons à 1%

Sur les centres d’intérêt, le principal concerne les Paroisses, et leurs horaires de messe. C’est le point de contact du site du diocèse : trouver les horaires de messe des paroisses.
Le second centre d’intérêt concerne le diocèse, et les coordonnées des entités du diocèses. Que ce soit des personnes physiques (prêtres, diacres, consacrés) ou des services. C’est donc un besoin “d’annuaire” qui se rapproche de l’Ordo.

Les Besoins suivants sont moins développés en affluence. On pense aux démarches liées aux sacrements (“Les étapes de la vie”), ou les “dons”.
L’explication principale est que ces propositions ne viennent pas naturellement à l’esprit des visiteurs. Cela peut donc traduire un déficit de communication “hors plateforme” (papier, courriers postaux, affiches, …), permettant d’informer le potentiel utilisateurs du site qu’il pourra trouver ces propositions sur le site.

Qualité des interactions très relatives

Il est donc important de bien considérer qu’un faible taux de recherche ne veut pas forcement traduire une désaffection, mais potentiellement une difficulté de rencontre entre la demande d’information et l’offre.
De même, la majorité des demandes peuvent concerner des requêtes à faible valeur “pastorale” (ex : “adresse économat”), comme une minorité de demandes peuvent concerner des requêtes à forte valeur “pastoral”, par exemple une demande de baptême.

Valeur ajoutée “pastorale”

Ce qui est certain, et qui peut devenir un sujet de travail, c’est que les propositions du site du diocèse sont principalement orientées autour de l’Ordo, de l’annuaire des entités du diocèse, et moins sur des propositions pastorales.
Cet état s’explique par un besoin initial du site en 2012 orienté à destination des “habitués” du site. Le nombre d’utilisateurs du site augmentant, il dépasse l’audience des habitués et commence à intéresser de nouveaux visiteurs (“les périphéries”).

Contributions

En 7 ans, ce sont 2053 articles publiés dans les actualités et 243 pages de contenus ajoutées sur le site du diocèse de Nevers.

Ce sont également 67 contributeurs du site, qui ajoutent régulièrement du contenu d’actualités, dont 52 actifs. Mais 10 des contributeurs concentrent plus de 60% des contributions.
Sur les contributeurs les plus actifs, ce sont le service communication du diocèse qui est le plus productif, suivi par le secrétariat de l’évêché, puis par des paroisses.

On peut donc conclure que, même si le nombre et la fréquence des contributions valident la stratégie, le faible nombre de contributeurs réguliers permet de conclure qu’a part les Paroisses et le diocèse, les contributions ne sont pas utiles aux autres entités du diocèse. Du moins sous leur forme actuelle.

Merci d’avoir lu cet article. La prochaine fois, nous regarderons l’utilisation d’Office 365 et des boîtes emails du diocèse.

Jean Boyancé