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Retour sur l’aventure de l’écoute – Atelier du 29 février 2020 – Espace Bernadette à Nevers

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La seconde conférence de l’écoute a réuni une quinzaine de personnes à l’Espace Bernadette à Nevers. L’animation de cette séance s’est effectuée comme la précédente par Pascale Barathon et soeur Susanne.

Un certain nombre de personnes n’était pas présentes à la première séance. Chacune et chacun à la demande  des animatrices se sont fait connaître en donnant son nom. Ensuite les animatrices ont demandé à l’ensemble des participants de se rendre dans les jardins du couvent et durant un temps limité à 7 minutes de bien vouloir écouter ce que l’on entend en soi et autour de soi. Après cet exercice et de retour dans la salle du noviciat, les participants ont partagé leur ressenti et ce qu’ils ont pu entendre (“être dans ses pensées”, “des bruits de voitures”, “des voix feutrées”, “les battements de son coeur”, “les bruits de pas”, etc).

Le silence total n’existe pas

“Le silence total n’existe pas, il y a toujours des bruits perceptibles dans le silence” précise Pascale Barathon. A la demande de cette dernière et de soeur Suzanne, le public est invité à réfléchir sur trois questions posées lors de l’atelier du 25 janvier :
1.”Etre écouté est-ce exister ? “
Dans la Bible il est écrit : “Dieu écoute son peuple”. Pour soeur Susanne, Dieu est écoutant. Les participants ont échangé sur cette question.

2. “Comment avoir une écoute active ?”
Un certain nombre de personnes se savent pas écouter. Eviter de donner des conseils aux autres. Avoir une oreille attentive. Il y a un besoin d’être écouté. Certaines personnes se prennent sur des experts sur beaucoup de sujets. Quelques participants ont traversé des moments difficiles et nous livrent qu’ils n’ont pas trouvé de réconfort auprès de praticiens dont le métier est basé sur l’écoute (par exemple, c’est le cas de psychiatres qui traitent  les difficultés des patients par des médicaments ). Se méfier aussi des personnes qui demandent des conseils. Lorsque l’on rencontre des problèmes d’ordre personnel il est impératif de se tourner vers un professionnel de l’écoute comme un psychologue. Aussi, en écoutant nous pouvons servir de tremplin à une personne. Enfin, le professionnel de l’écoute doit faire reformuler les choses.

3. “Ecouter est-ce se mettre au niveau de l’autre ?”
Il faut autant que faire se peut limiter le temps d’écoute et choisir le lieu. S’autoriser d’aller mal dans sa vie fait parti du processus de résilience. Trouver un sens dans le cadre d’un un moment douloureux est impératif. Dans le négatif de toute chose il en ressort du positif. “Saint Paul s’exprimait de cette manière : ‘notre faiblesse c’est notre force’. ” déclare soeur Susanne.

Pascale Barathon termine cette soirée en dessinant sur le tableau un nuage où elle écrit quatre mots : “silence”, “oser”, “risquer” et “changement” au stylo en rouge.

Pour conclure chaque participant reçoit une feuille recto verso sur laquelle Pascale Barathon et soeur Susanne ont repris les points évoqués à la séance du 25 janvier.  La prochaine et dernière séance sur l’écoute aura lieu le samedi 30 mai à l’Espace Bernadette.

Jean-Paul Peleyras