Actualités
Rencontre des responsables diocésains des services et mouvements

Cette année, invités par Mgr T. Brac de la Perrière, les services et mouvements diocésains se sont retrouvés ensemble pour évoquer la question de l’avenir de la Maison du Diocèse, le 14 janvier.
Le matin, ce fut d’abord un tableau de la situation.
Le père François Montagnon a rappelé l’histoire de cette maison qui fut d’abord le grand séminaire du diocèse inauguré en 1924. En 1961, (Mgr Patrice Flynn) le bâtiment de la rue G. Mathieu devient « maison diocésaine »: à la fois maison d’accueil (pèlerins), le logement de prêtres (aumôniers de mouvements), de sessions nationales de musique sacrée (Jean Batteux), de rencontres de mouvements…
En 1979 (Mgr Jean Streiff), les prêtres aînés viennent s’installer dans une aile de la maison diocésaine.
1993, Mgr Moutel annonce que sera fondée la « Maison du Diocèse » qui « sera le siège des services pastoraux du diocèse et des mouvements laïcs » avec des services communs : secrétariat, salle de réunions, restauration. « Le lieu de prière au cœur de la Maison, sera le rappel, pour tous, du sens et de la source de notre action. » Et sans apporter de grandes modifications à la résidence St François.
En résumé, 4 objectifs sont donnés pour la Maison du Diocèse
– Être un lieu de vie pour les prêtres aînés (Résidence St François)
– Être un « lieu de rencontre et d’échange entre services et mouvements »
– Être un « lieu de ressourcement et d’élan »
– Favoriser « la communion ecclésiale et la mission »
L’inauguration de la Maison du diocèse, telle qu’elle est actuellement, eut lieu le 8 janvier 1995.
En 2015, une enquête a été menée auprès des services et mouvements pour connaître l’occupation des locaux. Elle a été présentée par Michel-Eric Jacquier. La maison est reconnue pour ses salles de réunion. Tous apprécient ce lieu de rencontre exceptionnel où il est facile de se rendre et de se garer. Par contre les bureaux sont peu utilisés.
Mr Boitard a souligné qu’il convient de préciser le projet avant d’imaginer lancer des travaux de mise aux normes qui seraient très coûteux.
Puis notre évêque a précisé des points d’attention. Si l’on dit : Maison du diocèse, cela veut dire une réelle appropriation par le diocèse de cette maison. Il y a, bien sûr, un attachement pratique à cette maison, mais aussi symbolique. C’est une maison commune, une maison qui est un lieu d’identification du diocèse. Qui dit maison dit famille, pas de famille sans maison, sans lieu pour se rassembler.
Mais les locaux sont sous occupés. Et l’on peut noter un déficit en terme d’animation diocésaine, et d’accueil diocésain. Sans doute, n’est-on pas allé jusqu’au bout dans la volonté de rassembler ? Dans l’ordre des choses, l’économat, la chancellerie, le service de pèlerinages devraient pouvoir trouver leur place dans cette maison.
Mais pour envisager un projet cohérent pour la vie des services, et des mouvements, il faut être attentif aux besoins. Pourquoi avoir un bureau quand on a seulement besoin d’un placard ?
Alors de quoi avons-nous vraiment besoin pour le diocèse ?