LEGS

Pourquoi faire un legs ?

Pour nous chrétiens, faire vivre l’église, c’est au fil des ans donner avec le denier et, à la fin de sa vie, donner avec le legs.

Donner, à la fin de sa vie, c’est exercer sa liberté et sa maîtrise sur ses biens matériels, en s’offrant la possibilité de réserver une part au plus faible (association caritative), ou aux valeurs spirituelles et missionnaires (l’Église). C’est aussi une dernière façon de continuer à faire du bien, comme nous l’avons fait tout au long de notre vie.

Pourquoi léguer à l’Église ?

Le choix est vaste pour aider les plus démunis à travers des associations caritatives. Le legs à l’Église est cependant d’une autre nature :

  • Il permet à l’Église de fonctionner, tout simplement.
  • Il est un témoignage de notre attachement, de notre appartenance à cette Église, et de notre souci de la soutenir. C’est une garantie pour l’avenir de notre Église et pour les générations qui nous suivent.
  • Il est, pour ceux qui nous entourent, une affirmation de notre foi, de nos convictions profondes, de nos choix et de nos priorités.

A noter : le legs à l’Église est exonéré de tout droit de succession.

Léguer en toute confiance

L’Eglise est financée grâce à la générosité privée. Constitués en associations cultuelles, les diocèses sont habilités à recevoir des legs et des donations.

La présente charte a pour objectif de présenter le cadre déontologique dans lequel l’Eglise accueille et accompagne les personnes désireuses de lui transmettre des biens.

Il est important de rappeler que les diocèses de France sont représentés au plan civil par des associations diocésaines présidées par l’évêque du lieu, et dont les comptes sont certifiés par un commissaire aux comptes.

Léguer, un acte spirituel avant tout

Le Père JJ. Launay, prêtre du diocèse de Paris, nous livre une réflexion qu’il a intitulée « LE DON PAISIBLE »

“Pour nous, chrétiens, le don a quelque chose de « souverain », comme apparenté à une grâce descendante, munificence du libre arbitre. La transmission correspond mieux au fait que nous concevons notre existence et nos biens propres comme des dons de Dieu, reçus, acceptés, accrus si possible. En Église, aussi bien que dans notre vie privée, la notion de transmission évoque avec bonheur la chaîne continue des générations, le passage de témoin de la Foi et de l’amour solidaire, familial ou plus généralement social. On transmet à son sang, mais aussi à ses amis ou ses confrères.

Transmettre est donc un acte vertueux et, suivant l’Évangile, une mission. Par la transmission, la vie continue. On repousse, en quelque sorte, les portes de la mort. Vers la fin inéluctable de toute vie terrestre, nul ne peut s’empêcher de se demander quel sera le devenir de ce qu’il laisse. Est-ce un bien matériel, est-ce un bien spirituel ? Y a-t-il un message, un désir de mémoire, un investissement affectif ? Certains voudraient ne pas « gâcher », être utiles, parfois même, un peu se racheter … Au-delà de l’ayant droit juridique que je dois respecter, quelle place peut être faite à la communauté de Foi dont j’ai pu vivre, dans l’espérance, passées les épreuves?

Vivre un « don paisible » est donc faire la paix, entrer en paix avec soi-même et avec autrui. Ainsi le chrétien se remet-il « entre les mains de Dieu », ayant mis en ordre ses affaires et attendant la joie béatifique.”

Comment faire un legs à l’Église ?

Il faut rédiger un testament et léguer à « l’Association Diocésaine » de votre département. Pour l’Église catholique, ce sont en effet les Associations Diocésaines qui sont habilitées à recevoir les legs. Il en existe une dans tous les départements, au sein de chaque évêché (ou la Mense épiscopale des diocèses de Metz et Strasbourg).