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Fête de sainte Jéhanne d’Arc 2018

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Chaque année, Saint Pierre le Moûtier commémore la libération de la ville en octobre 1429 par sainte Jéhanne d’Arc. Communément appelée “les fêtes johanniques”, cette célébration doit beaucoup à l’abbé Aubé, curé de Saint Pierre qui se consacra à célébrer la mémoire de la jeune fille de Domrémy. A partir de 1909, année de sa béatification et surtout après 1922, année de sa canonisation, les fêtes johanniques ont pris une ampleur exceptionnelle. Il y eu d’abord l’ouverture d’une chapelle sur le côté nord laissé libre par la destruction de l’ancien cloître. On fit appel aux frères Mauméjean, célèbres mosaïstes et maîtres-verriers de l’époque art-déco pour décorer cette chapelle.

Ce furent ensuite près de quinze années de commande aux bénédictines de Lisieux, de tentures qui ornent l’église encore aujourd’hui au moment de ces fêtes. Un ensemble de douze bannières accrochées sur les piliers de la nef réparties en trois ensembles thématiques dont l’iconographie correspond aux thèmes de la foi, l’espérance et la charité.

Avec ces bannières, les bénédictines ont également réalisé un antependium, une reproduction de l’étendard de Jéhanne et une pièce unique tant par sa taille que par sa disposition dans une église: la gloire de Jéhanne d’Arc.

Enfin, dans cet ensemble exceptionnel et de très grande qualité, il faut ajouter les ornements liturgiques (une chasuble, une chape et deux dalmatiques) ainsi qu’un ciboire et un calice de la maison Calliat à Lyon.

La tradition des fêtes johanniques se perpétue encore chaque deuxième dimanche d’octobre avec la célébration de la messe suivie d’un défilé jusqu’à la statue de Jéhanne d’Arc. Le maire et le curé de la paroisse dépose alors une gerbe pour commémorer ensemble la libération de la ville et la place qu’occupe sainte Jéhanne dans la vie de l’Église.