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Ce dimanche 19 mai, à Saint-Saulge s’est déroulée une messe exceptionnelle à l’occasion des 300 ans de la mort de Jean-Baptiste Delaveyne (*), le prêtre fondateur de la congrégation des sœurs de la charité de Nevers, présidée par Mgr T. Brac de la Perrière en présence des pères Velanganni et Vivier, de religieuses, de Michel Siramy, diacre, des amis de la congrégation et de la communauté paroissiale.

Des soeurs de la congrégation de la charité de Nevers, et de nombreux paroissiens

Mgr Brac de la Perrière ouvre la célébration


Cette messe exceptionnelle clôturait une semaine à la mémoire de Jean-Baptiste Delaveyne. Mardi soir a eu lieu une conférence, par Marie-Joëlle Guillaume et Sœur Elisabeth de Tonquédec : Jean-Baptiste Delaveyne dans l’élan de la Charité du XVIIème siècle.
Samedi, 380 jeunes du réseau de la tutelle des sœurs de la charité de Nevers, sont venus de Montpellier, Toulouse, Brives, Melun, Nevers et Saint Saulge à l’Espace Bernadette de Nevers pour installer un musée éphémère sur la charité. Une voiture a symbolisé cette charité, bénie par Mgr T. Brac de la Perrière, elle sera envoyée à une école du réseau de tutelle en Côte d’Ivoire. Les jeunes sont également venus jusqu’à Saint-Saulge afin de marcher dans les pas de Jean-Baptiste Delaveyne.

Alors que Jean-Baptiste Delaveyne est mort, il y a 300 ans, son message semble encore actuel, il est invitation à l’attention aux plus démunis : « N’ayez point d’autres affaires que celles de la Charité, d’autres intérêts que ceux des malheureux. »

Maintenant ses mots résonnent comme un programme pour les chrétiens des paroisses de Saint-Saulge, Chatillon-en-Bazois, Moulins-Engilbert, et Saint-Benin d’Azy pour vivre la charité aujourd’hui et demain. Peut-être est-ce aussi un programme pour tous ?

* En juin, Église de la Nièvre consacrera le dossier à Jean-Baptiste Delaveyne.

Sr Elisabeth, supérieure de la congrégation

Pendant la prière pénitentielle

Sr Susanne chante une prière de J-B Delaveyne

Au dessus de l’autel, on aperçoit une lucarne où une bougie est allumée. Derrière la lucarne, la cellule de J-B Delaveyne.