Rencontre des responsables des services, mouvements et des laïcs en mission

Chaque rencontre de ce temps « d’après » le confinement est une occasion de retrouvailles joyeuses ! C’était bien le cas, jeudi 18 juin à la Maison du diocèse.
La grande salle, Morvan, peut accueillir jusqu’à 37 personnes avec les normes sanitaires en vigueur, les chaises avaient été espacées pour que nous puissions garder nos distances.

Après un temps de prière, Mgr T. Brac de la Perrière a invité les responsables des services, des mouvements et les laïcs en mission à réfléchir, en petit groupe, à la manière dont ils ont vécu le confinement pour évoquer un point positif, une difficulté, une question pour l’avenir.

Beaucoup de points positifs ont émergé : la solidarité, le temps pour chercher l’essentiel, l’attention aux autres, les liens de proximité ont pris plus de force, la créativité déployée au service d’une situation inédite, l’importance du numérique pour maintenir du lien, …

Parmi les difficultés, la solitude de ceux qui ne sont pas « connectés », les décès qui ont été vécus difficilement avec les contraintes sanitaires, la peur devant la maladie, le manque de réponse des familles aux messages, …

Ensuite, notre évêque a pris la parole pour souligner combien le virus nous provoquait à regarder la place de l’homme dans la création. Nous allons fêter les 5 ans de l’encyclique Laudato Si, ce texte insiste sur l’unité de la création dans le projet de Dieu, « tout est lié ». L’homme sans Dieu se déshumanise car la vocation de l’homme est d’être divinisé.
Pour chacun, comment annoncer cette bonne nouvelle ?

Ensuite, nous avons eu la grande joie de vivre ensemble une eucharistie. Et le texte d’évangile du jour (Mt 6, 7-15) nous invitait à prier Dieu, le Père, comme des enfants pour devenir frères…

Un délicieux repas nous a invités à fraterniser !
L’après-midi était tourné vers l’avenir, nous avons évoqué les projets à bâtir pour qu’après cette expérience forte de crise sanitaire l’amour du Christ puisse se développer et toucher les cœurs d’un grand nombre de nivernais.