Fraternité universelle ?

Fraternité universelle ? Tel était le titre de la conférence donnée par Didier Rance, diacre du diocèse de Nancy, ancien directeur de l’Aide à l’Église en Détresse.Cela avait lieu à la Maison du diocèse, le 14 février.
À partir de la notion de fraternité, Didier Rance a visité de nombreuses références bibliques, philosophiques, culturelles pour donner sens au mot, rappelant que Martin Luther King a dit peu de temps avant de mourir : « Ou bien nous apprendrons à vivre tous comme des frères, ou bien nous mourrons tous comme des idiots. »
Si la fraternité fait partie de notre triptyque républicain : Liberté-Égalité-Fraternité, ce n’est que depuis le 6 juillet 2018 que le principe de fraternité est reconnu comme élément de la constitution française (Affaire C. Herrou sur l’aide aux migrants).
Dans la Bible, on peut dire que la fraternité commence mal puisque celle de Caïn et Abel (Gen 4) passe l’homicide. On comprend tout de suite qu’humainement, ce n’est pas simple de vivre la fraternité.
Le récit d’évangile qui définit le mieux la fraternité est la parabole du bon samaritain (Lc 10, 29-37). Cet homme se fait proche de l’étranger blessé pour l’aider et le servir.
La fraternité, c’est déjà se reconnaître les uns, les autres comme personne.
Ensuite questions, réactions furent échangées. Pour terminer, le père Évêque a conclu en rappelant une phrase d’un autre évêque : Vous n’êtes pas obligés d’être des amis, mais vous n’êtes jamais dispensés d’être frères.