Voici divers récits consacrés à quelques unes des messes de l’été du mois d’août 2018.

1. Dun les Places (paroisse de Lormes), le 12 août 2018
2. La chapelle de Saligny (paroisse de Tannay), le 18 août 2018
3. Saint André en Morvan (paroisse de Lormes), le 25 août 2018

Dun les Places (paroisse de Lormes), le 12 août 2018.

Chose assez rare pour être mentionnée, l’église de Dun les Places a été financée par un ancien maire, Marie-Augustin-Xavier FEUILLET, chevalier de l’ordre pontifical de Pie IX et ancien lieutenant de vaisseau, ceci afin d’y être inhumé. Il en a fait délimiter le terrain au moyen de quatre obélisques portant son nom et ses prénoms. En l’honneur de l’épouse du roi de France Louis Philippe, il place l’église sous le vocable de sainte Amélie.

De vastes proportions, l’église construite avec le granit de Dun est surmontée d’un clocher qui culmine à 37 mètres.  L’église est inscrite depuis 1988 puis classée monument historique en 1991.

Ce village a été le cadre d’une tragédie qui reste marquée dans les consciences : le 26 juin 1944, 28 hommes ont été exécutés par des soldats allemands sur le parvis de l’église en représailles à des sabotages réalisés par les hommes des maquis du Morvan. Le curé, le maire et l’instituteur figurent au nombre des victimes. Une plaque à l’entrée de l’église rappelle cette tragédie. Un mémorial situé en ville a été ouvert récemment.

Le père Michel Guyot accueille les habitants et ceux qui – comme lui – sont venus de plus loin pour participer à l’Eucharistie dans cette église magnifique où les messes se font rares. Il apprécie la présence de musiciens (orgue, violoncelle, djembé, harmonica) qui favorisent le recueillement et la prière.

Le diacre Patrick Marchand proclame l’Évangile. Puis le père Guyot évoque les chrétiens qui avaient reçu la manne (le pain) et se demande s’ils étaient prêt à changer pour une nourriture spirituelle. Était-ce possible ? Était-ce bien nécessaire ? En fait, le chrétien trouve sa nourriture spirituelle auprès de Dieu, souvent via une communauté, telle que notre paroisse.

 

Après la bénédiction finale par le prêtre et l’envoi par le diacre, le pain béni est distribué à tous les fidèles.Un symbole des nourritures spirituelles, ce pain ayant été porté en procession avec des épis de blé au début de la messe.

Mais une surprise attend les fidèles : la chorale de Dun les Places interprète avec beaucoup de ferveur un Ave Maria de Charles Aznavour.

L’assemblée écoute cette ode à Marie avec beaucoup de recueillement.

 

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La chapelle de Saligny (paroisse de Tannay), le 18 août 2018

Les années se suivent et ne se ressemblent pas : l’été dernier, une pluie fine nous avait obligés à nous serrer les uns contre les autres dans la minuscule chapelle de Saligny. Cette année, la clémence des cieux a permis de retrouver la tradition de la messe en plein air, en face de la chapelle. Nous ne reviendrons pas sur la chapelle en elle-même que nous avons déjà évoquée l’été dernier.

La procession est réduite à sa plus simple expression !

Dans son mot d’accueil, le père François-Xavier Revenneau évoque ces petites chapelles, telle que celle çi, qui rappellent que Dieu est toujours présent avec nous, dès que des chrétiens se rassemblent.

Aidés par l’organiste et des membres de la chorale de Tannay, les fidèles chantent “Disciples rassemblés pour ce repas”.

Après le pain la semaine passée, c’est le vin qui est la base de l’Évangile du jour : “Ne nous enivrez pas de vin, rendez grâce à Dieu le père” ! Quelle est cette nourriture qui échappe aux étourdis ? C’est bien évidemment la nourriture spirituelle et, pourtant, en étourdis que nous sommes, nous allons chercher d’autres nourritures. Dieu ne cesse de parler, comme le dit Fénelon, mais tant de choses nous empêchent de l’entendre : la publicité, la mode, etc… Nous avons besoin d’être interpellés par le Saint Esprit.

Une fois la messe achevée, le verre de l’amitié permet de passer un moment sympathique  et détendu entre nous. C’est cela aussi, les messes de l’été !

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Saint André en Morvan (paroisse de Lormes), le 25 août 2018

Le village de Saint André en Morvan possède une église placée sous le vocable de l’apôtre du Christ : André. Située sur les hauteurs de la commune, elle fut construite à partir du XII ème siècle, agrandie au XVI ème siècle et partiellement reconstruite en 1864. Construite en granit et en moellons, elle dispose d’un petit clocher couvert d’ardoises.

Le peintre impressionniste Jean-Baptiste Corot a longuement parcouru le Morvan qu’il appréciait beaucoup. C’est en se rendant à Vézelay qu’il a découvert Saint André en Morvan dont il a immortalisé l’église en 1842. Son tableau est exposé au Louvre.

 

Le père Michel GUYOT et le diacre Marc REY du diocèse de Dijon, en villégiature dans la Nièvre, se rendent à l’autel en procession, tandis que l’assistance chante “Ecoute la voix du Seigneur”.

La Prière Eucharistique qui va commencer s’achèvera par une vibrante Doxologie

Pendant la communion, l’assistance chante “Voici le Corps et le Sang du Seigneur”, aidée par l’animatrice, l’orgue et le saxophone.

Bénédiction finale et envoi sont réalisés respectivement par le prêtre et le diacre.

L’assistance chante “Sur les routes de l’Alliance, ta lumière nous conduit”.

La sortie de messe est l’occasion de se retrouver, de parler…

… puis la place de l’église retrouve sa torpeur jusqu’à la messe suivante. Dans un an ?

L’été n’est pas encore complètement terminé : retrouvez ici les prochaines messes dans les petites églises et chapelles des Vaux d’Yonne.

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