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Journée du MCR, compte-rendu détaillé

Compte-rendu de la journée-débat
du 24 janvier 2019
à la Maison du Diocèse.

 I /Accueil :par Pierre-Henri Cottard, responsable diocésain du MCR du diocèse de Nevers.

Je tiens à vous remercier de votre présence, malgré la météo et donc d’avoir répondu à nos appels en vous inscrivant à cette journée à la Maison du Diocèse.

Je vous rappelle, donc, que nous voici rassemblés aujourd’hui pour témoigner, réfléchir, échanger, débattre, proposer, autour des 4 thèmes (Le Vivre ensemble, la Famille, la Santé et l’Écologie), qui ont été les moteurs des 3èmes Journées du Monde de la Retraite, à Lourdes en juin dernier, initiées par le MCR national. Aujourd’hui, le MCR diocésain prend le relai.

En effet, au niveau de chaque diocèse, un certain nombre d’adhérents a pu participer à ces 3èmes JMR. Le diocèse de Nevers a participé pour sa part à hauteur d’une vingtaine de personnes à ce grand rassemblement. Toutes ont été ravies de leur séjour à Lourdes, comme les quatre mille autres de France, d’ailleurs. Il serait dommage de ne pas profiter de l’impulsion certaine qu’a provoqué ce rassemblement. Il serait dommage également de ne pas en faire profiter toutes celles et tous ceux qui n’ont pu y participer, d’où la présence d’un certain nombre d’entre vous aujourd’hui.

Je crois que cette journée de dialogue ne peut pas mieux tomber au regard du contexte actuel que nous vivons depuis plus de 2 mois avec les « Gilets jaunes » Certes, ce ne sera pas un débat répertorié officiellement, mais je souhaite profondément, que, par nos idées, nos échanges, nos questionnements, nos propositions ou nos actions éventuelles, nous apportions chacun, avec notre point de vue de chrétien et en toute humilité, une petite pierre à ce renouvellement, voire à cette reconstruction nécessaire que nous imposent ces nouveaux défis sociaux, politiques, culturels, religieux et environnementaux que notre monde traverse.

Vous avez eu le programme sur les dépliants. La journée est donc axée le matin sur 4 ateliers d’échanges, un par thème, et l’après-midi sur une mise en commun.

Je vous souhaite donc à tous une excellente journée, pleine de richesses qui porteront des fruits, je l’espère, au niveau de chacun d’entre nous et au niveau de nos communautés.

II/ Prière : Introduction par le Père Georges Gardin avec le chant du « Psaume de la création » (de Patrick Richard)

III/ Présentation de la journée ;

Vidéo des 3ème JMR (intervenants sur les différents ateliers : le Vivre ensemble, la Famille, la Santé, l’Écologie.

IV/Ateliers – carrefours :

Fiche guide pour les ateliers :

Dans un premier temps, chacun « déballe » les expériences, les situations concrètes, réjouissantes ou inquiétantes qui l’amène dans l’atelier sur ce thème. Nous nous écoutons.

Dans un deuxième temps, après un silence (appel à l’Esprit Saint), nous exprimons les appels que nous percevons à un changement de mentalité, de comportement, à mener telle ou telle action, individuellement, collectivement, sans omettre, bien sûr, ce que nous faisons déjà.

Formation des ateliers :

Compte tenu du nombre de participants et de la demande particulière pour les thèmes du Vivre ensemble et de l’Écologie, la composition des ateliers a donné :

Le Vivre ensemble : deux groupes (2 animateurs : Robert Lyon et Pierre-Henri Cottard)

La Famille : un groupe (animateur : Père G. Gardin)

La Santé : un groupe (animatrice : Madeleine Gartmann)

L’Écologie : deux groupes (2 animatrices : Soeur Chantal et Odile Bellerose)

V/ Mise en commun :

1/Atelier « Le vivre ensemble » :

 

1eratelier : Compte-rendu de Robert Lyon

Nous parlons de la manière d’accueillir, de recevoir, de faire entrer, et non de l’accueil en tant que lieu où l’on reçoit, bien que les deux acceptions puissent avoir les mêmes qualificatifs. En qualité de chrétien on peut comparer l’accueil du baptême, c’est une façon de bien faire entrer une personne dans la communauté de l’Eglise, c’est un signe juridique et sacral de l’insertion, c’est en général une réunion où les participants sont heureux et bienveillants ; ils « ouvrent » leur portes. A une nuance près, il en est de même de l’onction des malades. N’est-ce pas faciliter l’entrée dans « l’au-delà », aider à rencontrer le Père.

Dans notre vie de tous les jours, l’accueil est primordial ; c’est le premier contact avec le voisin, l’étranger, le « mal venu » parce que nous sommes occupés à une tâche qui mérite toute notre attention. Et pourtant, c’est de cette première rencontre que dépendra toute la relation ultérieure. Aussi, devons-nous y apporter un soin particulier. Selon la spontanéité de notre réaction, c’est-à-dire, sans calcul ni détour, notre relation sera bonne, voire excellente, ou mauvaise et à la limite inexistante. Des personnes sont particulièrement douées pour comprendre, interpréter, mettre à l’aise le nouvel arrivant alors ne les mettons pas sous le boisseau…

2èmeatelier : Compte-rendu de Jean-François Junot

Comme ils y ont été invités, les participants procèdent à un tour de table et témoignent de leur vécu du « Vivre ensemble ».

On évoque, à I ‘occasion d’un déménagement, le bon accueil reçu dans un nouveau quartier, même s’il a fallu faire preuve de persévérance pour vaincre quelques réticences. Un autre participant dit la bonne ambiance dans le lotissement où il réside, le respect des différences dans les origines et les mœurs parmi les habitants. La tolérance et le refus d’exclure s’imposent, dès lors qu’on voit d ‘abord l’être humain dans l’autre. On observe aussi au sein des familles le respect de points de vue différents à propos des croyances, en particulier à I ‘occasion des enterrements. Dans la famille d’un participant, le mariage des enfants avec des conjoints issus d’ethnies différentes a été accepté. On relève, par ailleurs, la qualité de l’aide apporté aux migrants par les réseaux confessionnels, en particulier de la part de I’ACNAM, l’itinéraire d’intégration exemplaire d’une immigrée qui, bénéficiant du droit d’asile, est recrutée en CDD par une administration. On fait état aussi de deux exemples du bon accueil réservé, à l’école, à des enfants et adolescents issus de l’immigration- L’investissement des jeunes, plus ouverts, semble-t-il au Vivre ensemble, apparaît comme un signe positif qui permet d’espérer-

Au vue de la multiplicité des témoignages de situations de Vivre ensemble réussies, on est tenté de considérer que la société française est plus ouverte que les médias et les tentatives de manipulation de l’opinion de la part de partis hostiles à l’immigration pourraient le laisser penser. Peut-être, est-ce le fruit de l’empreinte des valeurs de l’Évangile dans notre pays, et de l’expérience de la laïcité, depuis un siècle.

Quoi qu’il en soit s’expriment y compris dans le groupe, les peurs à l’égard de certaines formes de l’islam, ressenties comme une menace pour notre propre culture. Quelle part les préjugés ont-ils dans ces peurs ? Le compte rendu des rencontres du MCR, dans « l’Eglise de la Nièvre » apporte un éclairage sur la manière d’aborder ces difficultés de cohabitation : « Être à l’aise dans sa propre tradition » pour affronter la différence, dépasser les préjugés et s’ouvrir à l’autre. Cela implique une information approfondie sur ces question, au sein des familles et à l’école.

A quelles conditions le Vivre ensemble est-il possible ? Comment l’améliorer dans notre pays ?

-En référence à la crise actuelle des « gilets jaunes », on observe que les inégalités sociales et le sentiment d’injustice suscitent la colère, la haine et la violence. La première condition du Vivre

-ensemble est donc la justice sociale, la possibilité pour chacun de trouver sa place dans la société. Pour cela il apparaît que, même si les allocations sont souvent nécessaires, il y a lieu de privilégier la mise en situation des personnes en difficulté de réussir par elles-mêmes leur promotion, plutôt que « l’assistanat ».

-S’agissant des relations interculturelles on salue les initiatives de dialogue entre les religions qui existent depuis plusieurs années. Mais l’exemple de l’association « Coexister » invite à se demander si, préalablement aux échanges sur les valeurs, il n’est pas utile de créer des liens par le faire-ensemble.

Dans cette association, des jeunes issus de cultures différentes, mènent des actions communes

(Maraudes, collectes de sang… La pièce de théâtre « Pierre (évêque d’Oran) et Mohamed (son chauffeur musulman) » conduit à une réflexion similaire. Une amitié se noue entre eux, ce qui favorise I’ attention réciproque aux valeurs de I ‘autre jusqu’ à ce qu’ils soient assassinés ensemble.

Dans le débat, le Père Georges Gardin insiste sur le fait qu’accueillir I ‘autre demande un effort sur soi et que cet effort n’est pas toujours payé en retour : il faut l’accepter. De même, il ne faut pas vouloir de l’autre qu’il se conforme à ce que nous attendons de lui. Le vivre ensemble se construit dans les choses simples du quotidien, par exemple lors des visites de Nevers au cours desquelles des relations se nouent amenant parfois une personne à confier des choses difficiles à dire.

 

2/Atelier « La famille » : Compte-rendu du Père G.Gardin

 

Les grands parents ont un rôle important en tout domaine et particulièrement dans l’éveil à la foi des petits enfants. Certains offrent des abonnement à des revues catholiques adaptées à l’âge des enfants. Cet éveil à la foi ne se fait pas dans le dos des parents, mais en concertation avec eux. Les grands parents prennent du recul par rapport à l’éducation, c’est d’abord l’affaire des parents. Dans l’atelier, deux mamans nous confient leur expérience avec un fils homosexuel : la révélation progressive, l’acceptation lente et difficile par les membres de la famille… Toutes les deux, aujourd’hui, se réjouissent de voir leur fils, jadis très mal à l’aise, trouver sa place et son bonheur de vivre. Nous partageons nos soucis par rapport aux enfants non baptisés, aux couples non mariés, aux divorcés, aussi par rapport à l’accueil des conjoints étrangers, en particulier musulmans. On s’écoute, on s’éclaire mutuellement. On est d’accord sur le fait que celui qui n’évolue pas n’est plus capable de transmettre.

 

3/Atelier « La Santé » : Compte-rendu de Chantal Junot

Expériences et situations concrètes

La santé est un sujet qui tient à cœur les participantes : c’est un problème pour tout Ie monde quand on vieillit.

Comment se soigner- ce qu’on peut faire, ne pas faire- une question revient majoritairement : la prise en charge d’un conjoint ou d’un parent malade à domicile. Comment 1’accompagner surtout quand il ne s’exprime plus sinon pour dire qu’il est vieux – certaines ont connu des épisodes de dépression. Elles disent comment elles s’en sont sorties, en particulier par la prière.

Quelles actions mener- ce que nous faisons déjà.

L’aide aux aidants : Il existe déjà des aides à la personne (l’APA). Mais il faudrait que le gouvernement fasse quelque chose pour les aidants (aides financières- attribution de personnel). On en parle de plus en plus, mais surtout pour la maladie d’Alzheimer.

Le soutien psychologique : i1 faut amener la personne à parler, à « sortir tous ses maux » afin qu’elle prenne conscience de ce qui ne va pas. Ce qu’on a au niveau physique peut venir du psychologique. On peut faire beaucoup de choses : découvrir le pourquoi de la maladie, découvrir les émotions refoulées. On évoque le sujet de la médecine interne présentée aux journées de Lourdes par le Dr Julie Cosserat. Elle a insisté sur le rôle clé de la relation humaine entre le patient et le médecin.

Celui-ci s’applique à considérer la personne dans sa globalité. Toutes les participantes soulignent le rôle néfaste du numérique dans la relation médecin -patient.

Comment se protéger : En vieillissant on devient fragile, même si on fait tout ce qu’on peut pour rester autonome et chez soi, à force de volonté ; Comment être « juste raisonnable » ? Déjà, il faut savoir dire non, surtout aux enfants qui souvent sont loin et ne nous voient pas vieillir. Il faut dédramatiser, mais aussi demander de l’aide, en cas de besoin, et l’accepter. De toute façon, il y a un moment où on est obligé. Ce n’est pas simple car on a I ‘habitude de faire et surtout de penser aux autres. Il faut penser à son alimentation et avoir le courage de se faire à manger. On peut recourir aux médecines douces : sophrologie, relaxation, méditation…

Comment bien vieillir ?

Il faut accepter de vieillir et ce n’est pas facile dans une société qui valorise la jeunesse. « Si mon corps décline, ma pensée croît, comme disait Victor Hugo, à l’instar de St Paul.

Il importe surtout de ne pas rester isolé. Il faut sortir de chez soi, participer à des associations” Les

participantes citent les possibilités à Nevers et dans la Nièvre : les petits frères des pauvres l’université du, temps libre- le secours catholique- l’oasis- l’espace Sainte Bernadette où a lieu un repas du monde une fois par mois ; on y rencontre des personnes agréables qui apportent beaucoup.

La personne âgée peut transmettre aux jeunes des connaissances, son vécu, des façons de faire, ou de simples recettes de cuisine. Mais il faut aussi accepter les jeunes avec leurs nouvelles façons de vivre.

Pour l’informatique, ce sont souvent eux qui nous mettent au courant.

« 11 y a des personnes âgées qui sont jeunes et des jeunes qui sont vieux », conclut une participante.

4/Atelier « L’écologie » :

1er atelier: Compte-rendu de Sœur Chantal

Comment améliorer ce qui se fait déjà ?

1)- Constats :

A Pougues, mise à disposition de deux containers pour chaque habitant / À Marzy, surveillance de l’environnement à cheval (garde champêtre) / Certaines classes sont emmenées pour le ramassage des détritus / Souhait : du producteur au consommateur (pas d’intermédiaire) / Certaines personnes évitent l’eau potable dans les toilettes / La société évolue ; on ne peut faire autrement que de vivre avec son temps / Promotions : consommation de beaucoup d’essence pour les acheter / Scandale de la publicité dans les boîtes aux lettres, dans notre nvironnement / Produits vendus chers quand la date de péremption est proche / Vente en vrac de certains produits / Jardins de cocagne, objectifs : aider les chômeurs, faire de la culture bio, aider à la réinsertion / Les restos du cœur ont des terrains pour cultiver / Installer des jardins sur les immeubles en ville (les abeilles reviennent) / Une association à St-Éloi encourage à planter des espèces d’arnres fruitiers qui disparaissent  / Des confitures ont été faites et vendues pour le fleurissement de l’église des Montôts.

 

2)- Actions à mener :

Éviter le gâchis / Donner du pain écrasé aux oiseaux / Acheter les productions locales directement chez le producteur (vente de produits « bio » ou non, mais les produits sur place / Favoriser le co-voiturage (Blablacar…) / Interroger les candidats sur le plan écologique / Acheter des produits de qualité en moins grosse quantité, mais plus nourrissants (ex : un demi poulet qui va nourrir, qu’un poulet toxique) / Acheter des vêtements de bonne qualité, qui durent plus longtemps / La publicité incite à acheter beaucoup et pas cher, (mauvaise qualité), ou est le bénéfice ? / Éviter le gaspillage et aider les plus pauvres / Informer, éduquer / Permettre de donner des paniers de légumes à des familles accueillies / Proposer au Secours Catholique le terrain de la Maison du Diocèse pour le cultiver / Faire connaître les « jardins conservatoires » / Participer aux journées de nettoyage (bords de Loire).

2ème atelier :Compte-rendu d’Odile Bellerose

« Une vraie approche écologique ne peut se dissocier d’une approche sociale[…]                       Il est fondamental de chercher des solutions intégrales qui prennent en compte les interactions des systèmes naturels entre eux et avec les systèmes sociaux. Il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature ».(Pape François, Laudato si)

Travail du groupe, les idées retenues :

Améliorer le quotidien/ Veiller à l’éducation des enfants/ Respecter la nature et les personnes/ Réduction des emballages/ Trop de publicités, gâchis de papier/ Manque de temps pour préparer les repas, d’où achat de plats préparés/ Trop d’assistanat ? Mieux accompagner les personnes/ Produits « Bio » ? Méfiance ?/Agriculture raisonnée/ Soins aux animaux dans la mesure du possible par homéopathie/ Quid de ces énergies pour le recyclage : centrales nucléaires, éoliennes, panneaux photovoltaïques…/ Traitement des cultures/ Dérèglement des saisons, réchauffement de la planète (des pays sont engloutis par l’eau)/ Pénurie d’eau potable/ Création de nouvelles déchetteries afin de pallier aux décharges sauvages/ Élargissement dans le tri des déchets/ Initiative des Grandes Surfaces de baisser les prix lorsque les produits arrivent en fin de date pour la consommation/ La forêt : sa protection, son exploitation.

Les « plus » au niveau de chacun :

Ne pas laisser les lumières allumées sans besoin/ Attention aux appareils en veille/ Transports appropriés, covoiturage/ Produits ménagers de remplacement (vinaigre blanc, bicarbonate, savon noir…)/ Attention au gâchis à tous les niveaux: consommation raisonnée et raisonnable/ Récupération du linge pour une seconde vie/ Récupération des bouchons, ampoules, piles, bouteilles…/ Trop de normes.

« Quand nous pensons à la situation dans laquelle nous laissons la planète aux générations futures, nous entrons dans une autre logique, celle du don gratuit que nous recevons et communiquons. Si la terre nous est donnée, nous ne pouvons plus penser seulement selon un critère utilitariste d’efficacité et de productivité pour le bénéfice individuel. Nous ne parlons pas d’une attitude optionnelle, mais d’une question fondamentale de justice, puisque la terre que nous recevons appartient aussi à ceux qui viendront ».(Pape François, Laudato si)

VI/Intervention du Père Evêque ;

Le M.C.R. n’est pas le plus « vieux » des mouvements / Chacun peut faire quelque chose / De quoi souffrons nous ? De manque de relations ou de manque d’autonomie ?

Le Christ est venu non pour se faire servir mais pour servir.

Le Père évêque a insisté sur les responsabilités qu’entraînent nos relations.

L’obéissance est une vertu pas bien vue, mais essentielle. Comment obéir à la volonté de Dieu ? J’obéis à ma conscience éclaircie par Dieu.

Merci au Père Thierry Brac de la Perrière de sa présence.

VII/ Célébration eucharistique :présidée par le Père Georges Gardin, Aumônier diocésain du MCR

Chants : Peuple de Lumière / Ecoute, écoute….

Prière pour notre terre :

Dieu Tout-Puissant
Qui es présent dans tout l’univers
et dans la plus petite de tes créatures,
Toi qui entoures de ta tendresse tout-puissant
ce qui existe,
répands sur nous la force de ton amour
pour que nous protégions la vie et la beauté.
Inonde-nous de paix, pour que nous vivions
comme frères et sœurs
sans causer de dommages à personne.
Ô Dieu des pauvres
aide-nous à secourir les abandonnés
et les oubliés de cette terre
qui valent tant à tes yeux.
Guéris nos vies,
pour que nous soyons des protecteurs
du monde et non des prédateurs,
pour que nous semions la beauté
et non la pollution ni la destruction.
Touche les cœurs
de ceux qui cherchent seulement des profits
aux dépens de la terre et des pauvres.
Apprends-nous à découvrir
la valeur de chaque chose,
à contempler, émerveillés,
à reconnaître que nous sommes
profondément unis
à toutes les créatures
sur notre chemin vers ta lumière infinie.
Merci parce que tu es avec nous tous les jours.
Soutiens-nous, nous t’en prions
dans notre lutte pour la justice, l’amour
et la paix.

VIII/Mot de la fin :

Merci encore à tous d’être venus. Ce genre de rassemblement est une première pour notre MCR diocésain. Aussi, j’espère que la journée vous a plu et que vous repartez enrichi par tout ce que vous avez entendu, écouté, échangé, appris peut-être, et enrichi, bien sûr aussi, par la Parole reçue lors de la célébration eucharistique. Si vous n’avez pas assisté aux 3èmes JMR, ces quelques heures passées vous auront certainement fait toucher du doigt les enjeux et les défis que notre société, et donc notre monde, sont en train de vivre. Pour chacun d’entre vous, j’espère que ce que nous avons abordé, aujourd’hui, vous donnera des idées, des ailes et de la motivation pour agir dans nos communautés, nos familles et pour la sauvegarde de notre bien commun.

C’est également une journée qui nous rassemble, MCR et non-MCR. Je fais donc un petit clin d’œil, si je puis dire, à tous ceux et toutes celles qui ne font pas partie de notre Mouvement. Si le cœur leur en dit, ils y seront les bienvenus.

Merci. Rentrez bien, soyez prudents, bonne soirée et à bientôt.