Journée mondiale du migrant et du réfugié

 Il ne s’agit pas seulement de migrants…
Le dimanche 29 septembre, les chrétiens nivernais, comme ceux du monde entier, étaient appelés par le Saint Père à accorder une attention particulière aux étrangers, de même qu’à tous les êtres humains en difficulté et qui risquent d’être exclus.
Dans son invitation, le pape déclarait :

« La présence des migrants et des réfugiés – comme, en général, des personnes vulnérables – représente aujourd’hui une invitation à retrouver certaines dimensions essentielles de notre existence chrétienne et de notre humanité, qui risquent de s’assoupir dans un style de vie rempli de confort. C’est en cela que l’expression il ne s’agit pas seulement de migrants signifie qu’en nous intéressant à eux, nous nous intéressons aussi à nous et à tous ; en prenant soin d’eux, nous grandissons tous ; en les écoutant, nous laissons aussi parler cette part de nous que nous gardons peut-être cachée parce qu’aujourd’hui elle n’est pas bien vue. […]
Le développement qui exclut rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Le développement véritable est celui qui se propose d’inclure tous les hommes et toutes les femmes du monde, en favorisant leur croissance intégrale, et qui se préoccupe aussi des générations futures […]
La réponse au défi posé par les migrations contemporaines peut se résumer en quatre verbes : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Mais ces verbes ne valent pas seulement pour les migrants et pour les réfugiés. Ils expriment la mission de l’Église envers tous les habitants des périphéries existentielles, qui doivent être accueillis, protégés, promus et intégrés. Si nous mettons ces verbes en pratique, nous contribuons à construire la cité de Dieu et de l’homme, nous encourageons le développement humain intégral de toutes les personnes et nous aidons aussi la communauté mondiale à s’approcher des objectifs du développement durable qu’elle s’est donnés et qu’il sera difficile d’atteindre autrement. »

L’après-midi, répondant à l’invitation de la Pastorale des migrants, une soixantaine de personnes – dont de nombreux enfants et des jeunes parents – se sont rassemblées à la Maison du diocèse pour un temps festif et un moment de réflexion. Le père Jean Baffier les a invitées à se questionner : « Est-ce qu’on se barricade chez soi ou bien a-t-on le sentiment d’appartenir tous à la même famille ? » avant de les encourager « à développer une authentique culture de la rencontre, au lieu de vivre l’arrivée de personnes migrantes comme une contrainte. »

D’autre part, les paroisses de tout le diocèse étaient invitées à faire des gâteaux et à les vendre à la sortie des messes, au profit de l’ACNAM (Association Catholique Nivernaise pour l’Accueil des Migrants) afin de la soutenir dans son action.

Que toutes les personnes qui se sont mobilisées soient ici chaleureusement remerciées !

Annick Rougier