Actualités

Avent 2020 – Première semaine

lampion

 

1ère semaine : Se tourner vers Dieu qui donne la paix

PAROLE DE DIEU – Isaïe 63,17

 Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ?

Reviens, à cause de tes serviteurs, des tribus de ton héritage.

Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face.

Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer.

 Cette première étape de notre chemin d’Avent consiste à entrer dans la confiance en Dieu, ou à la retrouver. L’Avent signifie Avènement, Arrivée, Venue. Il s’agit de l’avènement du Règne de Dieu, qui est la fois annoncé et inauguré par Jésus, et préparé par Jean Baptiste. Mais tout l’Ancien Testament conduit vers cette réalité, qui ne sera pleinement révélée qu’à la résurrection.

Nous entendons ce dimanche, dans la bouche du prophète Isaïe, un vibrant appel à Dieu pour qu’il « déchire les cieux » et vienne apporter son salut à la création. A l’approche de Noël, nous comprenons ce que voudra dire « déchirer les cieux », puisque par sa venue au monde, le Fils de Dieu fait homme a franchi la distance entre le ciel et la terre, et uni en sa propre personne Dieu et l’homme.

Cette première semaine est donc celle du renouvellement de notre foi en Dieu : c’est-à-dire dans notre confiance en sa volonté d’apporter la paix et le salut au monde. « Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur ma montagne sainte ». C’est l’annonce d’un règne de paix et de justice, tel que Jésus en parlera dans les Béatitudes. Et cela ne peut venir que de la « connaissance du Seigneur ». Car la connaissance du Seigneur est la communion avec lui. Le connaître c’est l’aimer.

Notre foi est appelée à se renouveler, à se renforcer : la foi en cette promesse de paix et de justice, mais aussi notre désir de la paix et de la justice de Dieu. Car c’est bien ce désir qui peut favoriser l’avènement de ces réalités. Le désir est le moteur de l’action : on ne fait progresser la paix et la justice que pour autant qu’on les désire véritablement et qu’on y travaille concrètement. Mais aussi, le désir est le moteur de la prière. La prière est notre désir tourné vers Dieu. Notre foi est notre désir rempli de la confiance en Dieu.

C’est pourquoi le prophète commence par dire : « Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ? » Car tout commence, dit le livre de la Sagesse, avec la « crainte du Seigneur », c’est-à-dire notre sentiment de dépendance vis-à-vis de Dieu, d’impuissance radicale à transformer les choses sans Lui, et elle est aussi une attitude d’abandon confiant à ce que Dieu veut faire en nous et avec nous.

 

PROPOSITIONS POUR CETTE SEMAINE :

  • Si ce n’est déjà fait, mettre en place un temps de prière personnelle quotidien (qui doit pouvoir perdurer au-delà du temps de l’Avent !) Repérer pour cela le moment le plus favorable, décider du temps que l’on peut y consacrer et tâcher de s’y tenir.
  • Dire au Seigneur notre désir de l’aimer et d’aimer notre monde comme il l’aime.
  • Regarder autour de nous les personnes et les situations qui ont besoin d’être remplies de la paix de Dieu. Les mettre dans notre prière. Demander au Seigneur la part que nous pourrions prendre pour cela.